Temps de lecture : 5min
Découvrez l’histoire hors du commun de la paire Tigre et Dragon à travers ce second article. En
tant qu’artiste peintre, Artwhos s’est lancé un défi : relevé sa créativité et sa technique au
maximum pour marquer un tournant dans son parcours.
Si vous avez découvert la Air Jordan Niloticus Art, vous aurez compris que des sneakers qui passent par l’atelier d’Artwhos ne sont plus tout à fait des sneakers. Mais cette fois, l’oeuvre finale a surpassé l’intention de départ de l’artiste en faisant d’elle au passage une de ses paires favorites. En effet
la « Tigre et Dragon » est ce qu’elle est aujourd’hui, parce qu’elle a demandé du temps, plus de deux ans par périodes entrecoupées et qu’elle a accompagné l’évolution de la technique et de
l’identité de son auteur.
Un travail de longue haleine avec la volonté de s’inscrire dans un style d’estampes japonaises cher aux yeux de Paul Cézanne et Paul Gauguin à la seconde moitié du 19ème siècle. Cependant, Artwhos s’est inspiré du travail de Katsushika Hokusai pour ce projet personnel qu’il a mené en parallèle d’autres créations : « j’ai pu prendre mon temps et travailler sur un rythme très lent mais
nécessaire car cette paire était laborieuse ».
Artwhos a choisi la Jordan 6 Sport Blue qui est à l’origine « aussi blanche que la toile qui la porte ». L’idée de départ ne prévoyait pas d’associer la paire à un tableau, c’est devenu une évidence une fois réalisée. « L’idée est venu bien après avoir finit la paire, je ne voulais pas mettre cette paire dans un boite, je voyais aussi qu’il manquait une partie du tigre et du dragon, à cause de la suffisance de la surface de la paire, je voulais que l’on voit sous certains angles le tigre et le
dragon complet ». La prouesse et la vision de l’artiste allait prendre forme en associant la Jordan 6 Sport Blue à une toile pour transmettre son message. L’oeuvre est entièrement réalisé à la peinture acrylique spécifique cuir et classique, au pinceau avec énormément de détails tout en étant volontairement irréaliste, figeant ainsi une étape de son évolution. Sur le flanc intérieur de chaque pied se cache des paysages avec des cascades à la manière d’un subtil décor japonais
pour une oeuvre qui se dévoile sous plusieurs angles.
Et comme toujours l’artiste nous pousse à la réflexion, comment ne pas recevoir l’imaginaire de la tradition asiatique, des arts martiaux, de l’équilibre entre nos tiraillements et nos envies et finalement la nécessité de les faire coexister comme le Ying et le Yang ? Un équilibre difficile, mais qui a la particularité de nous permettre de nous élever.